Les femmes atteintes par ce trouble seraient plus impactées par le changement d’heure, voici pourquoi
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SOPK : qu’est-ce que c’est ?

En France, 10 % des femmes sont touchées par le SOPK. Il s’agit de la maladie hormonale la plus répandue chez les femmes en âge de procréer. Il peut entraîner de nombreux troubles comme de l’infertilité, de l’hirsutisme et du diabète.

Le SOPK est dû à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). Ainsi, il entraîne une surproduction d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produites en petite quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées.

Changement d’heure : comment limiter l’impact

Pour lutter contre les désagréments du changement d’heure, Jodie Relf a livré quelques conseils :

  • Ajuster progressivement son heure de coucher. La spécialiste recommande de se coucher 15 à 30 minutes plus tôt chaque soir pour amortir le changement d’horloge.
  • Réduire son exposition à la lumière vive le soir. Cette recommandation vaut en particulier pour les deux dernières heures précédant le coucher. En effet, les lumières bleues des appareils électroniques peuvent perturber la production de mélatonine, l'hormone qui régule le sommeil.
  • S’exposer le plus possible à la lumière naturelle pendant la journée. L’exposition à la lumière naturelle est un excellent outil pour contrôler notre rythme circadien.
  • Se coucher à des heures fixes. Il est important d’être régulier dans son heure de coucher et de réveil. Cela aide à réguler l’horloge biologique interne.
  • Eviter la caféine en fin de journée. En effet, la caféine peut augmenter le taux de cortisol qui impact la mélatonine. Il faut donc éviter d’en boire cinq heures avant de dormir.
  • Être actif. L’exercice peut aider à réguler le rythme circadien tout en favorisant une bonne qualité de sommeil. 
  • Se complémenter en vitamine D. Tout au long de l’hiver, les médecins recommandent la prise de vitamine D. Celle-ci serait impliquée dans la production de la mélatonine.
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